Je ne vous apprendrai rien en vous confiant qu’une bonne communication constitue le principal secret d’une agréable vie au bureau (et ailleurs). Parmi les accrocs à cette bonne hygiène communautaire, les formules passives-agressives. Ou tout du moins celles qui sont perçues comme telles par leur destinataire. C’est ballot, en la matière, je fais partie des tatillons. Rien ne sert, par exemple, d’espérer que je vais bien si la seule finalité de votre message est de me demander un service. Ou de me souhaiter un «bon job» pour me signifier que vous souhaitez que je me mette à la tâche «dès que possible». Le pinacle du passif-agressif, et ici je crois que le consensus est général, réside toutefois dans ce satané «merci de» dont ma boîte aux lettres électronique est truffée. Rien de tel que ces ordres qui ne s’assument pas pour me mettre de travers. Un «merci de» a sur ma bonne volonté un effet similaire à celui de la Kryptonite sur Superman. Chers collègues, merci d’en prendre bonne not