Des terreurs en manque de crédit
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Halloween, ses courges et ses frayeurs. La courge, en l’occurrence – et je le dis avec une infinie gentillesse –, c’est ma fille aînée. Déguisées, parées à «terrifier» le quartier pour quelques sucreries, elle et sa copine décident d’amorcer leur tournée en mangeant au McDonald’s, à Bulle. Quarante minutes à peine après leur départ, ma terreur est de retour, le ventre vide et les larmes aux yeux: elle a définitivement perdu la carte de crédit que je lui avais prêtée. Je la fais bloquer illico. Je tonne un bon coup. Et la vie reprend. Mais le lendemain, veille du jour des morts, je reçois un curieux SMS du Service de presse de la police, bien informée. «N’auriez-vous pas perdu votre carte de crédit au cimetière, par hasard?» Bon. Me voici rassuré: les morts, paix à leur âme, font rarement du shopping. Mais diable, que faisait cette carte au cimetière? «Des garçons nous ont fait peur dans la rue», bafouille ma fille. «Alors on a couru se réfugier au cimetière. La carte a dû glisser de