Cent deux
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Il aura vaincu le coronavirus. Enterré la reine d’Angleterre. Tina Turner, qui aurait pu être sa fille, ne lui aura pas survécu bien longtemps. Même Michel Drucker, dont il se farcissait les interminables émissions dominicales, a tremblé. Vladimir Poutine aussi, qu’il rêvait de provoquer en duel malgré ses bras devenus si frêles. La guerre en Ukraine aura été sa dernière indignation. Il y en aura eu tellement d’autres avant elle, qui auront poussé celui que l’on a dit un jour «jeune socialiste sectaire et ambitieux» à démolir des générations de représentants de la droite bourgeoise. Et puis, il en était convaincu dans les années nonante, déjà, «il faut voter pour des femmes, rien que des femmes». Il se sera, également, pris de passion pour la péréquation financi&egrav