Battu par mon chiot
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A force de lire les rapports succincts du GIEC, d’écouter des podcasts géopolitiques et d’observer la marche du monde vers l’apocalypse, je me suis mis au jardinage. Oh, rien de bien spectaculaire. En vrai citadin, sur mon balcon, j’ai posé un bac recyclé d’un demi-mètre carré, rempli de 20 centimètres de terre. J’y ai semé en rang d’oignons 20 graines de pois croquants et 250 graines de laitues (si, si!) pour bien provoquer la chance. Et chaque soir, en vapotant, je regarde ma plantation lever, étonnamment prospère. C’est «satisfaisant», diraient mes filles. Je fais même le fiérot auprès de ma femme, alors que la nature a tout le mérite. Clair, ce n’est pas cette récolte qui va nourrir ma smala. Mais ça détend et ça calme un peu la tentation survivaliste qui germe en moi, par temps de forte ang