Il n’y a eu aucun signe avant-coureur du miracle qui allait me tomber sur la tête. Ce week-end de piquet-là, j’avais pour mission d’écrire un article sur les chœurs. Je lance la valse des coups de fil, et soudain, j’entends ces mots incroyables de la part d’un des interviewés: Requiem de Duruflé. Quoi? Comment?! Mille sabords, chanter le Requiem de Duruflé est un de mes rêves (si, si, j’ai des rêves comme ça). Pour moi, c’était un de ces souhaits qui ne se réaliseraient probablement jamais, parce qu’il n’y a pas le temps, pas l’énergie, etc. En attendant, Philippe Savoy, directeur de DeMusica, en rajoute une couche: «Nous venons de commencer les répétitions.» Des larmes d’émotion dans les yeux, je glapis: «Est-il encore possible de participer?» Face à un tel cri du cœur, magn