Métro, boulot, JO: Une gorgée pour une entrée
Au cours des Jeux de Paris, nos envoyés spéciaux rédigent à tour de rôle une carte postale. Aujourd’hui, celle de François Rossier.
François Rossier
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Il n’y a pas événement sportif plus sécurisé que les Jeux olympiques. Les organisateurs, stressés depuis des semaines (voire des mois) avant une cérémonie d’ouverture à haut risque, ont mis le paquet. Il y a bien sûr ces milliers de gendarmes et de policiers qui patrouillent, mitraillette en bandoulière pour certains, dans les rues de la capitale, ainsi que tous ces agents de sécurité, omniprésents autour des sites de compétition.
Il y a également les contrôles à l’entrée des enceintes olympiques (ou du centre de presse). Avec les mêmes détecteurs que ceux des aéroports, chaque sac est déposé, scanné, inspecté. Les journalistes et les photographes peuvent entrer facilement avec tout leur matériel.
Seul problème: les gourdes rouges offertes par les organisateurs. Ce n’est pas le contenant mais bien le contenu qui est au centre de l’attention. Peu importe la quantité de liquide, régulièrement, il faut en boire une gorgée – une seule suffit – avant d’entrer. Pourquoi? «Pour