Venise en passant par Cotonou
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
En début de semaine, vous avez fait la connaissance de Denis au bas de cette même page. Et ça tombe bien, puisque Denis est précisément le genre de personnage qui gagne à être connu, comme tous les lecteurs qui illuminent cette Der depuis quelques mois, remarquez. Mais Denis, au-delà de son humour, son altruisme et son savoureux franc-parler, est doté d’une qualité autrement considérable: il est Béninois.
Le Bénin, oui, ce petit pays coincé entre l’océan et le Sahel dans lequel j’ai eu la chance de passer plus d’un mois, à traîner pour l’essentiel, en buvant du Nescafé au lait concentré comme on le fait quand on a dix-huit ans et pas de véritable raison de traverser la moitié d’un continent en auto-stop.
Et quand Denis parle de son pays, c’est pour détailler, les yeux pleins d’étoiles, combien la cuisine y est savoureuse, presque autant que ses gens habités par une forme d’angélisme lorsqu’ils racontent ces terres encore préservées du tourisme de masse: