Tant qu’il nous reste les tourterelles
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Au fait, je ne vous l’ai pas dit? Je suis en Grèce depuis deux semaines. Inutile de me jeter des cailloux, je ne suis pas là pour m’empiffrer de baklavas les doigts de pied en éventail. J’ai intégré pour un mois une association de protection de la faune sauvage dans la région de Thessalonique. Au programme? Panser des tortues, recoudre des flamants roses et nourrir des mouettes. Beaucoup de mouettes.
C’est qu’il arrive que les oiseaux tombent du ciel. Ils débarquent au centre avec le bec de travers ou une aile en moins, on les rapièce alors avec un peu de bétadine et beaucoup de prières en espérant les voir repartir au bout de quelques semaines, repus d’amour et de poisson cru.
C’est une expérience fantastique. Pas uniquement parce que vous côtoyez des pélicans et des faucons crécerelles à lon