Pierangela Queloz, La Tour-de-Trême
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La lectrice en Liberté
Humour » Sa formation d’éducatrice sociale achevée, Pierangela quitte son Valais natal pour travailler à Fribourg, où elle rencontre David, avec qui elle aura deux enfants. Après quelques pérégrinations, le couple s’installe à proximité de Bulle où cette lumineuse quinquagénaire, aussi drôle que sensible, cocoordonne désormais l’accueil de jour de la Gruyère.
Pierangela, dans quel monde avez-vous grandi?
Un monde plein d’amour avec une maman déjà féministe pour l’époque. J’ai hérité de son indépendance je crois, tout en étant à la fois très tournée vers les autres. Ma véritable passion, ce sont les gens. J’ai grandi avec quelques peurs, comme celle perdre mes parents ou que le barrage de la Grande Dixence ne cède pendant la nuit… C’est clair que s’il avait cédé pendant la journée j’aurais sûrement pu arrêter l’eau! (rires)
Vos parents étaient, dites-vous, très confiants…
Un peu trop même pendant l’adolescence… (rires) Ils nous laissaient juges tout en nous faisant comprendre qu’ils seraient là s’il arrive quoi que ce soit. Et je me suis rendu compte de la chance que j’ai eue d’avoir eu une telle référence en devenant moi-même maman…
La maternité justement, une révélation pour vous…
Avant d’avoir des enfants j’étais le genre youpla la vie, même pas peur du lendemain… Tout à coup votre monde change, vous êtes responsable de quelqu’un d’autre et c’est votre devoir de le rendre acteur de sa vie. Et ce côté amour inconditionnel, au premier sens du terme… Mon mari et moi sommes très proches d’eux et rien ne peut mettre en péril notre relation. Ils le savent mais ils n’ont pas le droit d’en profiter! (rires)
Vous avez un petit rituel avec La Liberté?
J’avoue que mon côté un peu chauvin me pousse à commencer par Le Nouvelliste! Après, sans vouloir jouer les fayots, j’aime beaucoup la dernière page…
Si vous pouviez remonter le temps, où iriez-vous?
J’aurais envie de dire l’époque des longues robes, c’est peut-être mon côté un peu romantique. Quoiqu’ils n’avaient pas de salle de bains… (rires)
Avec qui partageriez-vous un café schnaps?
Avec mes parents, mais plutôt un café amaretto. Ils ne sont plus là mais c’est vrai que je leur parle parfois, quand j’ai des doutes, de grandes interrogations… Je les questionne et j’attends qu’ils m’envoient des signes. L’amaretto aide parfois à les voir! (rires)
Votre mot de la fin?
Pouf! J’adore la sonorité de ce mot! Ae