Le trésor caché de Patrick Juvet
Jean-Philippe Bernard
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Le mot de la fin
Depuis l’annonce de sa mort, avant-hier, Patrick Juvet a droit à son nouveau quart d’heure de gloire. Sans surprise, son histoire est passée en revue au pas de charge, au son de La Musica, Sonia et I Love America.
C’est celle du fils d’un marchand de téléviseurs des environs de Montreux. Un beau gosse rêveur capable de composer en 1972 Le lundi au soleil pour Claude François, tandis que les adolescentes enamourées couvrent de baisers ses portraits affichés sur les murs de leur chambre. On le connaît également comme un prince sulfureux de l’ère disco invitant les fêtards déchaînés à se demander «où sont les femmes?».
Un noctambule dont les disques étaient publiés aux Etats-Unis par Casablanca, le label de Donna Summer et de… Kiss! C’est ce même dandy androgy