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Le pervers, ce vieux copain d’enfance

«Il faut bien lui reconnaître une chose, il a la peau dure le pervers.» © Lib/Alain Wicht
«Il faut bien lui reconnaître une chose, il a la peau dure le pervers.» © Lib/Alain Wicht

Angélique Eggenschwiler

Publié le 14.07.2021

Temps de lecture estimé : 3 minutes

J’aimerais vous présenter quelqu’un. Vous vous connaissez déjà j’en suis certaine, difficile de l’éviter, il habite chaque recoin de votre quotidien.

Il se terre dans un parking au crépuscule, à la terrasse de ce bistrot où vous prenez votre café et même sur le siège arrière du bus qui vous précède dans la circulation. Je veux parler bien sûr du pervers.

Le vrai, le seul et ses millions de petits copains qui glissent une main sur votre cuisse quand vous faites de l’auto-stop à la sortie d’une fête de jeunesse.

Celui qui vous envoie des photos de son entrejambe sur Facebook ou vous lance des coups de langue obscènes quand il vous dépasse sur l’autoroute. Vous l’avez déjà rencontré, pas vrai?

Il vous a suivi ce soir-là quand vous rentriez à pi

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