La grisante attente des vacances
michaël perruchoud
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Le mot de la fin
Il y a d’abord la pile de livres, qui alourdira certes la valise, mais dont on se délectera de chaque page à l’avance, et puis l’idée d’aller courir tous les matins ou d’aller se jeter dans une piscine, de profiter des odeurs des champs en fleurs, de croiser un chevreuil, une marmotte peut-être, de sentir le vent, de traîner au petit-déjeuner, de passer la main dans sa barbe de trois jours, de regarder avec les filles le dessin des nuages, de jouer à la bataille et au Uno, de devenir imbattable à la pétanque, d’aller marcher main dans la main à l’heure où la chaleur baisse enfin, de cuisiner des trucs incroyables, avec des poivrons, des aubergines et de l’huile d’olive partout, l’envie de parler avec les gens qui passent, de s’arrêter sur une terrasse, de prendre le temps d’écouter, de rire, de respirer et