L’avenir avait alors une drôle de tête
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
L’autre jour, j’ai posté une photo sur Instagram. Ça n’a l’air de rien et il est vrai qu’à moins d’être invertébré ou Chinois c’est à peu près à la portée de tout le monde. Il suffit de sélectionner l’image dans son téléphone, choisir l’option «partager sur Instagram» et en deux clics n’importe quel Papouasien peut mettre un cœur à votre photo. Un jeu d’enfant donc.
Je vais peut-être vous surprendre mais j’ai bel et bien connu les débuts d’internet.
Je me suis alors rappelé cette époque pas si lointaine où quand on vous demandait une photo sur MSN Messenger, vous répondiez «non, dsl, j’ai pas de scanner». C’était vrai, vous n’aviez pas de scanner, ou alors personne dans la