Le mot de la fin

Il devait être aux alentours de 15 h lorsque nous sommes arrivés sur la plage, par un beau samedi de canicule qui, surprise, y avait réuni la moitié du canton. Au terme de vingt minutes de recherche désespérée, nous finissons par dénicher un mètre carré d’ombre, entre la poubelle publique et cette ravissante «petite» famille pressée de reconduire l’espèce. On s’installe. Trois minutes s’écoulent avant qu’un nouveau couple apparaisse et s’allonge de toute l’étendue de son paddle, à cheval sur nos linges et notre espace vital.

La moitié concave du couple émet un léger doute en plantant son gril jetable sur ce qui me servait il y a quatre minutes encore de périmètre intime: «On est quand même vachement près des gens…» Les gens, c&rsquo