La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Evidemment, c’est la faute à maman

Angélique Eggenschwiler

Publié le 30.07.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le mot de la fin

Vous vous souvenez du pervers? Il y a peu, je consacrais quelques lignes ici même à ce vieux copain d’enfance que nous avons tous et surtout toutes en commun.

J’ai eu le bonheur de lire les réactions de certains d’entre vous qui l’avez souvent bien connu. Parmi ces réactions, celle d’un charmant lecteur dont j’apprécie la plume érudite. Plutôt enthousiaste, il me fait toutefois remarquer une chose: «les pervers, il en existe beaucoup malheureusement mais tous les psys s’accordent à le dire: la faute à leur mères, souvent castratrices!»

Je dois admettre que j’ai trouvé ça plutôt commode: pour résumer, si les hommes font du mal aux femmes c’est en définitive à cause… des femmes.

J’aurais beau vous rappeler que septante-cinq pour cent des auteurs de violences domestiques en Suisse sont des hommes ou qu’environ un enfant sur dix grandit sans son père, vous savez comme moi que si les enfants vont mal, c’est la faute à maman.

Ted Bundy a un penc

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11