Evidemment, c’est la faute à maman
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Vous vous souvenez du pervers? Il y a peu, je consacrais quelques lignes ici même à ce vieux copain d’enfance que nous avons tous et surtout toutes en commun.
J’ai eu le bonheur de lire les réactions de certains d’entre vous qui l’avez souvent bien connu. Parmi ces réactions, celle d’un charmant lecteur dont j’apprécie la plume érudite. Plutôt enthousiaste, il me fait toutefois remarquer une chose: «les pervers, il en existe beaucoup malheureusement mais tous les psys s’accordent à le dire: la faute à leur mères, souvent castratrices!»
Je dois admettre que j’ai trouvé ça plutôt commode: pour résumer, si les hommes font du mal aux femmes c’est en définitive à cause… des femmes.
J’aurais beau vous rappeler que septante-cinq pour cent des auteurs de violences domestiques en Suisse sont des hommes ou qu’environ un enfant sur dix grandit sans son père, vous savez comme moi que si les enfants vont mal, c’est la faute à maman.
Ted Bundy a un penc