Ah! non, il n’est pas mort le soleil
Pascal Bertschy
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Le mot de la fin
Nicoletta est une chanteuse épatante. Elle devrait pourtant remballer un de ses tubes. Il est mort le soleil (1968) relève du délire psychédélique. Mort, le soleil? Et puis quoi encore!
Arrêtez, chère Nicoletta, le soleil n’a jamais été aussi vivant. La preuve aujourd’hui, avec une nouvelle journée de mai à trente degrés. Résultat: cuire ou rôtir, il nous faudra choisir.
Ne comptez pas sur nous pour fredonner Il est mort le soleil. Ni Le soleil donne, charmant hymne de Laurent Voulzy, mais au titre trop vague. Un jour comme aujourd’hui, Le soleil tape serait plus indiqué.
Et Claude François! «Le lundi au soleil, c’est une chose qu’on n’aura jamais»: il est bien gentil, Cloclo, de chanter ça. Mais il n’est pas là pour nous voir passer Le lundi au soleil, ainsi que le mardi, le mercredi, le jeudi, etc.
Quand ils chantent le soleil, les artistes sont toujours dans les nuages. Toujours à côté. Ou toujours à embellir, O sole mio comme tu es beau,