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A n’en plus oser demander la balle

A cause de cette fichue balle, une grande s'était sentie toute petite. © Lib/Alain Wicht
A cause de cette fichue balle, une grande s'était sentie toute petite. © Lib/Alain Wicht

Angélique Eggenschwiler

Publié le 29.04.2021

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le mot de la fin

C’était il y a longtemps. J’avais huit ans, une longue paire de jambes et une tête de plus que tous mes camarades. Je me promenais des sobriquets qui me fléchissaient les genoux sur les photos de classe et m’interdisaient toute cuillerée de soupe de peur d’ajouter trois centimètres à mon dossier.

Un matin, j’ai décidé de devenir Michael Jordan. J’ai suggéré l’idée d’abord mollement, puis avec une insistance grandissante face au peu d’intérêt que suscitait ma vocation d’athlète. Merde quoi, j’étais un espoir olympique en devenir et personne n’était fichu de le remarquer.

A force de persévérance (ça peut être très chiant une petite fille persévérante), j’ai obtenu mon inscription au club de basket junior de la r&e

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