Cette bienveillance si essentielle
François Mauron, rédacteur en chef
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Éditorial » Même les adeptes de la pensée positive en conviendront: l’année qui s’achève a été pénible, et 2022 s’annonce sous de tristes auspices. En cause, bien sûr, ce satané virus qui pourrit nos existences depuis près de deux ans. Pis, à l’heure où la cinquième vague prend des hauteurs insoupçonnées, nous avons l’impression d’être les protagonistes de la nouvelle de Friedrich Dürrenmatt, Le Tunnel (1952), dans laquelle un train s’engouffre à l’intérieur d’une galerie souterraine qui ne se termine jamais.
Toutefois, si le génial écrivain alémanique tisse une métaphore de la vie débouchant sur une forme de néant, il ne tient qu’à nous d’éviter une telle issue à la crise du coronavirus. Comme le dit le phi