Washington regrette le refus de libérer le président nigérien

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est dit "consterné" vendredi par le refus des putschistes au Niger de libérer en "signe de bonne volonté" la famille du président renversé Mohamed Bazoum. Les craintes grandissent concernant la santé de ce dernier.
Lors d'une conversation téléphonique avec l'ancien président Mahamadou Issoufou, Antony Blinken a exprimé "sa profonde inquiétude quant à la détention illégale du président Bazoum et de sa famille, dans des conditions de plus en plus difficiles". Le président nigérien, ainsi que de sa femme et de son fils de 20 ans, sont détenus depuis le coup d'Etat du 26 juillet.
Mohamed Bazoum a été pendant dix ans le bras droit de Mahamadou Issoufou, également réputé proche du nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani.
Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, a déclaré que le président et ses proches étaient privés de nourriture, d'électricité et de soins depuis plusieurs jours.
ats, afp