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Test au sol réussi pour la fusée de la NASA pour la Lune

La fusée SLS est la plus puissante jamais construite (archives). © KEYSTONE/EPA NASA/JOEL KOWSKY / HANDOUT
La fusée SLS est la plus puissante jamais construite (archives). © KEYSTONE/EPA NASA/JOEL KOWSKY / HANDOUT


Publié le 22.09.2022


Un test au sol de la nouvelle fusée de la NASA pour la Lune, qui visait à vérifier la réussite des réparations effectuées après deux décollages ratés, a été conduit avec succès mercredi en Floride. La prochaine tentative de décollage doit avoir lieu le 27 septembre.

"Tous les objectifs que nous avions fixés ont été remplis", a déclaré Charlie Blackwell-Thompson, la directrice de lancement de la mission Artémis 1, qui doit être la première du programme de retour des Américains sur la Lune.

Au début septembre, le décollage de la fusée SLS, la plus puissante jamais construite, avait dû être annulé à la dernière minute à cause d'une fuite observée au moment du remplissage de ses réservoirs avec du carburant cryogénique - de l'oxygène et de l'hydrogène liquides. L'hydrogène étant hautement inflammable, ces fuites doivent à tout prix être évitées.

La NASA a depuis procédé à des réparations, en remplaçant un joint au niveau de la connexion entre la fusée et les gros tuyaux l'alimentant en carburant. Ce joint avait visiblement été abîmé par un débris d'origine inconnue.

Légère fuite

Le test de mercredi consistait notamment à remplir de nouveau les réservoirs de carburant. Une légère fuite d'hydrogène a une fois encore été observée lors des opérations, mais elle a pu être contrôlée par les équipes de la NASA.

La semaine dernière, l'agence avait dit viser mardi 27 septembre pour la prochaine tentative de décollage, soit dans moins d'une semaine. Une date de repli, le 2 octobre, a également été annoncée.

"Les équipes vont évaluer les données du test, ainsi que la météorologie et d'autres facteurs, avant de confirmer que tout est prêt pour la possibilité de lancement suivante", a déclaré l'agence spatiale américaine dans un article de blog.

Interrogée sur la question, Charlie Blackwell-Thompson n'a pas voulu s'avancer, mais s'est déclarée "très encouragée" par le déroulé du test mercredi.

Pour que la date du 27 septembre soit tenue, la NASA a également besoin d'obtenir de la force spatiale américaine une dérogation concernant la durée de vie des batteries du système d'autodestruction d'urgence de la fusée, conçu pour la faire exploser en cas de trajectoire déviante après le décollage. Cette durée était normalement limitée à 25 jours. Or, la fusée est sur son pas de tir depuis bien plus longtemps.

ats, afp

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