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Le SARS-CoV-2 présent aux Etats-Unis dès décembre 2019 (étude)

Les premiers échantillons positifs sont ceux de participants de l'Illinois et du Massachusetts, prélevés les 7 et 8 janvier 2020 respectivement, ce qui suggère que le coronavirus les a infectés à la fin décembre (archives). © KEYSTONE/EPA NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH/NIAID- RML/NATIONAL INST
Les premiers échantillons positifs sont ceux de participants de l'Illinois et du Massachusetts, prélevés les 7 et 8 janvier 2020 respectivement, ce qui suggère que le coronavirus les a infectés à la fin décembre (archives). © KEYSTONE/EPA NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH/NIAID- RML/NATIONAL INST


Publié le 16.06.2021


Le coronavirus était présent aux Etats-Unis depuis au moins décembre 2019, soit des semaines avant le premier cas confirmé en janvier 2020, selon une étude. La porte d'entrée du virus ne se trouvait en outre pas à New York, mais dans l'Illinois et le Massachussetts.

Les instituts nationaux de santé américains (NIH) ont analysé 24'000 échantillons sanguins prélevés chez des volontaires dans le pays entre le 2 janvier et le 18 mars 2020. Des anticorps contre le virus du SARS-CoV-2 ont été détectés chez neufs patients, via deux tests sérologiques différents pour minimiser le risque de faux positifs.

Les anticorps recherchés par ces tests (IgG), qui "neutralisent" la capacité du virus à infecter des cellules, n'apparaissent que deux semaines après l'infection.

Les premiers échantillons positifs sont ceux de participants de l'Illinois et du Massachusetts, prélevés les 7 et 8 janvier 2020 respectivement, ce qui suggère que le virus les a infectés à la fin décembre. Ces personnes ne se trouvaient donc ni à New York ni à Seattle, deux villes qui ont été considérées comme les portes d'entrée du virus.

"Les tests d'anticorps nous permettent de mieux comprendre la diffusion du SARS-CoV-2 aux Etats-Unis durant les premiers temps de l'épidémie dans le pays, au moment où les tests étaient limités", a souligné Keri Althoff, professeur associé d'épidémiologie à l'université Johns-Hopkins et auteur principal de l'étude.

Ces travaux, publiés mardi dans la revue Clinical Infectious Diseases, viennent corroborer des résultats similaires des centres de lutte et de prévention des maladies (CDC), parvenus à la même conclusion en novembre dernier.

ats, afp

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