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Le POP vaudois présente un ticket jeune et paritaire pour les Etats

La présidente du POP vaudois Anaïs Timofte est candidate au Conseil des Etats pour la deuxième fois (archive). © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
La présidente du POP vaudois Anaïs Timofte est candidate au Conseil des Etats pour la deuxième fois (archive). © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
La présidente du POP vaudois Anaïs Timofte est candidate au Conseil des Etats pour la deuxième fois (archive). © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
La présidente du POP vaudois Anaïs Timofte est candidate au Conseil des Etats pour la deuxième fois (archive). © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON


Publié le 06.02.2023


Le Parti ouvrier populaire vaudois (POP-VD) présente un ticket composé de sa présidente Anaïs Timofte et du militant écologiste Zakaria Dridi pour le Conseil des Etats lors des élections fédérales, a-t-il annoncé lundi. Ils sont aussi têtes de liste pour le National.

Agée 31 ans, Anaïs Timofte s'était déjà portée candidate à la Chambre des cantons du parlement fédéral lors des élections de 2019. Elle avait obtenu 2,4% des voix au premier tour. Cette mère d'un enfant de 10 ans a travaillé plusieurs années dans le commerce de détail, a été employée du syndicat Unia et est désormais politologue. Elle est conseillère communale à Lausanne, où elle vit.

Zakaria Dridi, 21 ans, est informaticien et assistant parlementaire au Grand Conseil pour le POP. Il a aussi été conseiller communal à Sainte-Croix. Membre du collectif de la Grève du climat, il s'est fait connaître pour avoir occupé les locaux des Retraites populaires à Lausanne le 15 mars 2019, en marge de l'une des premières marches pour le climat. Il a été condamné à six demi-journées d'intérêt général avec sursis par la justice vaudoise pour cette action.

Le duo servira de locomotive à la liste qui a été concoctée pour tenter de conquérir au moins un des 19 sièges qui reviennent au canton de Vaud au Conseil national. Avec cette liste paritaire qui regroupe des personnes aux origines, âges (de 21 à 65 ans) et métiers divers (chauffeur de poids lourd, infirmière, boucher ou encore éducateur social), le POP vaudois veut "relayer" à Berne des voix "qui ne le sont pas actuellement".

Plus de siège depuis 2011

"Nous sommes le seul parti à présenter une liste qui fait la part belle aux travailleuses et aux travailleurs", a vanté Anaïs Timofte devant la presse à Lausanne. "L'Assemblée fédérale n'est absolument pas représentative de la population suisse", a-t-elle ajouté. Les professions libérales, les entrepreneurs ou les professionnels de la politique y sont "surreprésentés". Une telle répartition débouche sur des lois "anti-sociales", a critiqué la politologue.

Le POP-VD va axer sa campagne sur le pouvoir d'achat, les retraites, les services publics, une écologie "populaire" ou encore le maintien de la Suisse hors de l'Union européenne (UE) et de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Le parti octogénaire va chercher à conclure des apparentements avec l'ensemble de la gauche, soit le PS, les Verts et Ensemble à Gauche, a précisé Zakaria Dridi.

Le dernier représentant du POP vaudois à Berne a été Josef Zisyadis jusqu'en 2011. Le seul popiste qui siège actuellement au parlement fédéral vient du canton de Neuchâtel. Il s'agit du conseiller national Denis de la Reussille, élu en 2015.

Le premier tour des élections fédérales aura lieu le 22 octobre prochain.

ats

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