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Le nouveau variant "Omicron" considéré comme "préoccupant"

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dirigé par Tedros Adhanom Ghebreyesus a décidé le nouveau variant "Omicron" (archives). © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dirigé par Tedros Adhanom Ghebreyesus a décidé le nouveau variant "Omicron" (archives). © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dirigé par Tedros Adhanom Ghebreyesus a décidé le nouveau variant "Omicron" (archives). © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dirigé par Tedros Adhanom Ghebreyesus a décidé le nouveau variant "Omicron" (archives). © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI


Publié le 26.11.2021


Le nouveau variant est désormais appelé "Omicron". Les experts mandatés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont décidé vendredi à Genève qu'il devait être considéré comme "préoccupant".

Ce variant identifié pour la première fois il y a deux semaines en Afrique du Sud devient le cinquième à être classé à ce niveau d'importance. Il avait été relayé auprès de l'OMS mercredi. Les experts demandent de renforcer la surveillance et le séquençage, a affirmé l'organisation en début de soirée.

Selon eux, le variant s'accompagne de plusieurs mutations, dont certaines sont inquiétantes. Selon les premières indications, il semble faire augmenter la menace de réinfections au coronavirus. Il s'étend dans presque toutes les régions d'Afrique du Sud.

Les tests PCR arrivent à détecter Omicron, sauf pour un type d'entre eux pour lequel un séquençage supplémentaire est requis. Autre problème toutefois, le variant est identifié dans des taux plus rapides que les précédentes composantes du virus.

Les laboratoires sont appelés à relayer ces analyses à des bases de données publiques. Chaque cas doit être mentionné à l'OMS au travers du Réglement sanitaire international.

"Plusieurs semaines" à attendre

Des investigations plus poussées doivent être menées lorsqu'elles sont possibles. Il faut désormais pouvoir établir quel effet ce variant Omicron aura sur la gravité de la pandémie, les dispositifs de surveillance, la réponse immunitaire ou encore la neutralisation par des anticorps, affirme encore l'OMS. Au centre de ces questions, il faut notamment savoir si les vaccins resteront efficaces face à ce nouvel acteur du coronavirus.

Plus tôt vendredi, un porte-parole de l'OMS avait laissé entendre qu'il faudrait "plusieurs semaines" avant de saisir exactement quelle est la dangerosité du variant Omicron. Comme toujours depuis le début de la pandémie, l'institution n'est pas favorable à des restrictions de voyages et demande aux Etats de s'appuyer sur les données scientifiques avant de prendre leurs décisions. Des pays européens, dont la Suisse, et l'UE ont lancé des interdictions de vol depuis l'Afrique du Sud et d'autres territoires.

De nombreuses mutations du virus ont été observées depuis le début de la pandémie. La plupart sont inoffensives et ne se propagent quasiment pas. D'autres progressent rapidement avant de prendre le dessus sur des composantes du virus déjà en place.

Réaction "très rapide"

Un variant "à suivre" est présumé suffisamment important pour affecter la propagation, la dangerosité ou encore la réponse immunitaire. Il doit infecter largement dans une communauté ou constituer plusieurs groupes de contaminations dans la population de plusieurs pays. De quoi provoquer une possible menace pour la santé publique mondiale.

Ce variant devient "préoccupant" si sa contagiosité augmente rapidement ou si sa dangerosité d'étend. Ou encore s'il diminue l'efficacité de la réponse de santé publique ou la disponibilité de tests ou de vaccins.

Dans le cas d'Omicron, l'OMS a salué la réaction des autorités sud-africaines qui ont relayé "très rapidement" les indications. Elle estime encore toutefois que la propagation pourrait être tout aussi rapide.

ats

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