Le Grand Fribourg devrait renforcer la participation citoyenne
Les tenants de la fusion du Grand Fribourg veulent une commune qui renforce la participation citoyenne et le contrôle démocratique. Le constat émane d'un groupe de travail ad hoc qui a approfondi la question des droits politiques.
ATS
La conférence de presse organisée mercredi à Villars-sur-Glâne s'inscrivait dans le cadre d'une série de sujets dans la perspective du vote consultatif du 26 septembre. Les thématiques de la consultation dans les neuf communes concernées, du "bilinguisme pragmatique" et des attentes des milieux économiques ont déjà été abordées.
Associations diverses
"La fusion renforce la participation citoyenne et accroît les possibilités de contrôle démocratique", estime le groupe de travail, en s'appuyant sur le projet de réforme des régions soutenu par la Direction des institutions (DIAF). Pour rappel, la constitution d'un centre cantonal fort implique la création d'une commune de 75'000 habitants.
Le groupe de travail issu de l'Assemblée constitutive que préside le préfet de la Sarine, Carl-Alex Ridoré, s'est encore exprimé sur la proximité entre la population et les autorités. Selon lui, la proposition de former des associations locales et de quartier va dans le sens de la réforme des régions fribourgeoises.
Opposition organisée
"La reconnaissance officielle de l'ensemble de ces associations permettra à la population de défendre ses intérêts", relève encore le communiqué. Le soutien financier et opérationnel apporté par la future éventuelle commune concourra par ailleurs au maintien et au développement de la cohésion sociale.
Les neuf communes participant au processus de fusion sont Fribourg, Avry, Belfaux, Corminbœuf, Givisiez, Granges-Paccot, Marly, Matran et Villars-sur-Glâne. A noter qu'une opposition s'est constituée en fin d'année dernière sous la houlette de l'association "Non à la fusion du Grand Fribourg", présidée par Ian Peiry.