Rave sauvage interrompue par la police à Montagny
«Un nombre conséquent de policiers» a été déployé jeudi à Montagny pour arrêter une rave sauvage qui s'y tenait depuis mercredi. Toutes les tentatives pour mettre fin aux festivités ont échoué. L'intervention continuait jeudi soir.
PC/ATS
Vers 16h00, la police a mis hors service l'installation de musique, qui diffusait à haut volume, a-t-elle indiqué. Plusieurs centaines de fêtards, provenant de plusieurs cantons, mais également d’autres pays d’Europe se trouvaient sur les lieux.
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Avertie vers 01h20 jeudi de la tenue de cette fête illicite dans la forêt «Chanea», la police avait dépêché plusieurs patrouilles sur les lieux. Plusieurs tentatives de négociation ont été effectuées. Certains participants se sont montrés particulièrement hostiles à l’intervention des agents, leur jetant notamment des pierres et des bouteilles. Un véhicule de police a été endommagé.
Informé, le Préfet de la Broye a ordonné l’arrêt de cette manifestation non autorisée. Des renforts du Groupement de maintien de l’ordre romand ont également été sollicités. D'après la police, les organisateurs planifiaient l’arrivée de plus de 3'000 personnes pour le week-end.
Plus de 150 personnes étaient encore présentes sur place quand la police a coupé la musique. Personne n’a été blessé. Du matériel utile à l’enquête a été séquestré sur ordre de l’autorité compétente.
Au total, une centaine d’appels sont parvenus au 117 faisant état de nuisances sonores. Les habitants et riverains des communes avoisinantes ont été impactés, tout comme la faune et la nature. Les organisateurs risquent des amendes pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers de francs.
«Pas de tolérance»
«Ce genre de fête non autorisée ne doit pas devenir une habitude. Après les récents cas survenus en Veveyse et en Gruyère, le message que nous donnons est qu’il n’y aura pas de tolérance. Ce genre de rassemblements illégaux dérangent non seulement les gens, mais constituent aussi une atteinte à la nature, sans parler de la sécurité», a souligné Nicolas Kilchoer avant de demander à la police d’intervenir.
«Ce genre de fête non autorisées ne doit pas devenir une habitude»
Nicolas Kilchoer