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Des membres du corps enseignant de l'Eikon suspendus

Des membres du corps enseignant de l'Eikon ont été temporairement mis à pied et une enquête a été ouverte, dans le sillage du mouvement «#Balancetonprof».

La vague "balancetonprof" secoue l'Eikon (photo d'archives) © La Liberte/ Charles Ellena
La vague "balancetonprof" secoue l'Eikon (photo d'archives) © La Liberte/ Charles Ellena

NR

Publié le 11.02.2021

La vague «#balancetonprof» fait des remous à Fribourg: «Quatre membres du corps enseignant de l’Eikon ont été temporairement mis à pied, et nous avons ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur d’éventuels comportements inappropriés», expose le conseiller d’Etat, directeur de l’Economie et de l’emploi Olivier Curty, confirmant une information de La Télé diffusée sur les réseaux sociaux.

Parmi les personnes suspendues figurent trois enseignants et le directeur de l’Ecole professionnelle en arts appliqués. Si les premiers sont visés par ces accusations, le directeur, lui, assure être mis sur la touche «en raison du poste qu’il occupe et non pour les accusations faites à l’encontre de ces enseignants», précise-t-il. D’où la mise en place d’une direction ad intérim. Une cellule de soutien psychologique a aussi été mise sur pied pour d’éventuelles victimes.

«La présomption d’innocence prévaut!», souligne le conseiller d’Etat. Mais la décision d’une suspension se justifie car «compte tenu de la nature des accusations portées, il en allait de ma responsabilité de prendre toutes les mesures de précautions, envers le corps enseignant comme les étudiants», estime-t-il, ajoutant: «Les faits reprochés sont suffisamment sérieux pour qu’une enquête administrative soit ouverte. Une avocate d’une étude privée de la place est chargée de l’enquête et, par la suite, nous prendrons les décisions qui s’imposent».

Y avait-il eu des suspicions préalables? «Pas à ma connaissance», relève-t-il, «Nous avons été alertés de ces éventuels dysfonctionnements par une trentaine de témoignages (posts sur les réseaux, ndlr), ainsi que par plusieurs courriers adressés subséquemment à ces dénonciations par des membres du corps enseignant au Service de formation professionnelle.»

Quant à savoir si d’autres personnes pourraient être concernées par cette enquête, à ce stade, il est trop tôt pour le dire, note-il.

 

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