Ces tests auront lieu dès ce mois-ci dans les EMS de Courtepin et de Siviriez, dans les écoles primaires de Courtepin et d’Attalens, à l’Ecole de culture générale de Fribourg ainsi que parmi le personnel des Transports publics fribourgeois (TPF). Il s’agit de tester le personnel et non les élèves ou les résidants. «L’analyse des résultats permettra par la suite d’envisager ces tests dans des cas où des risques potentiels de flambées sont diagnostiqués», indique la Direction de la santé et des affaires sociales dans un communiqué de presse, ajoutant: «Il est important de relever que les personnes invitées à faire le test le font sur une base volontaire et que le système mis en place ne permet pas à l’employeur de déceler qui fait le test ou qui ne le fait pas».

Plusieurs techniques seront utilisées, à commencer par le test rapide antigénique nasopharyngés, déjà bien connu. Mais de nouvelles techniques vont également faire leur apparition comme le test de pooling salivaire qui consiste à n’utiliser qu’un seul test de diagnostic pour analyser un mélange d’échantillons issus d’individus différents. Autre méthode: le test salivaire par gargarisme. Là, il s’agit de mettre une solution isotonique dans la bouche pour se rincer, sans l’avaler, et faire circuler le liquide pendant une minute. Ensuite, le liquide doit être craché grâce à un petit entonnoir dans un tube qui sera analysé. Cette méthode permet également le pooling.