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Responsabilités collectives et politiques dans l'affaire de la pisciculture d'Estavayer-le-Lac

La commission d’enquête parlementaire (CEP) a livré ce lundi après-midi sa version des faits, qui ont provoqué le fiasco de la pisciculture cantonale d’Estavayer-le-Lac. Selon elle, les responsabilités sont collectives et politiques.

La pisciculture d'Estavayer-le-Lac est fermée. Une motion populaire, qui n'a pas encore été soumise au Grand Conseil fribourgeois, demande sa réouverture. © La Liberté
La pisciculture d'Estavayer-le-Lac est fermée. Une motion populaire, qui n'a pas encore été soumise au Grand Conseil fribourgeois, demande sa réouverture. © La Liberté

DeF

Publié le 27.09.2021

Après 15 mois d’investigation, l’audition de douze personnes et trente-trois séances, elle a présenté devant les médias les conclusions de son rapport de près de 60 pages. Selon elle, les responsabilités sont collectives et politiques. 

Rappelons que l’installation staviacoise, inaugurée en 2016 et qui aura coûté aux contribuables 2,4 millions de francs, n’a jamais fonctionné. Estimant la remise en état trop onéreuse, le Gouvernement fribourgeois a décidé de fermer la pisciculture pour confier l’alevinage au canton de Neuchâtel.

La CEP juge inexcusable la désorganisation et la négligence des divers acteurs du projet à tous les niveaux (canton, architectes, sociétés mandatées). Ses membres pointent également du doigt les conseillers d’Etat de l’époque Maurice Ropraz, à la tête de la Direction de l’aménagement de l’environnement et des constructions, et Marie Garnier, responsable de la Direction des institutions, de l’agriculture et des forêts. Selon la CEP, les deux ministres ont des responsabilités politiques dans ce désastre. Ce que les principaux intéressés contestent.

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