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Le Vatican, véritable nid d’espions

Prêtres infiltrés, micros cachés, opérations secrètes: le Saint-Siège est une plateforme du renseignement

Ariel F. Dumont, Rome

Publié le 29.05.2021

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Espionnage » «Le Vatican: combien de divisions?» s’interrogeait Staline en 1935. Le petit père des peuples pensait peut-être aux centaines d’espions qui œuvrent dans l’ombre au service du plus petit Etat du monde depuis le XVIe siècle. Dans son ouvrage intitulé Les espions du Vatican, l’historien Yvonnick Denoël passe six pontificats au crible et lève le voile sur quelques opérations secrètes importantes menées, dit-il, par des personnages terriblement humains, parfois inexpérimentés et bricoleurs mais animés par le sens du sacrifice et le besoin de reconnaissance.

Officiellement, le Vatican n’a pas de service de renseignement et pourtant, le plus petit Etat du monde espionne et se fait aussi espionner. Pourquoi tant de mystère et qui sont ces espions chiffrés en centaines?

Yvonnick Denoël: Le Vatican n’a pas de service de renseignement structuré avec un patron désigné et des bureaux mais des réseaux évolutifs et mobiles qui varient selon ch

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