Et maintenant, mettez le feu!
Après 30 mois de travaux titanesques, la BCF-Arena flambant neuve est prête à vibrer au rythme des exploits des Dragons. Qui doivent franchir un cap, selon Serge Gumy, rédacteur en chef de «La Liberté».
Serge Gumy
Temps de lecture estimé : 2 minutes
» Cet article est issu de notre cahier spécial consacré à la nouvelle patinoire, à découvrir encarté dans notre édition du mardi 29 septembre.
On a d’abord vu ses murs pousser et engloutir l’enceinte originale, flanqués d’intrigants escaliers en hélice. Elle s’est ensuite coiffée d’une toiture plate à la charpente inédite avant que ses façades ne se hérissent d’écailles luminescentes. Après 30 mois d’un chantier titanesque, la nouvelle BCF Arena s’apprête enfin à vibrer aux exploits de son locataire, le HC Fribourg-Gottéron – pour autant, évidemment, que le Covid-19 permette à la saison de hockey sur glace de se dérouler normalement.
30
C’est le nombre de mois qu’a duré ce chantier titanesque
Les privilégiés qui ont pu découvrir la nouvelle patinoire (presque) terminée en sont ressortis impressionnés. La saison dernière déjà, le public a toutefois eu un avant-goût de ce qui l’attend: circulation améliorée, accès plus facile aux bars, bonne vision du jeu y compris depuis les hauteurs, «chaudron» sonore préservé. Sous réserve des tests grandeur nature à venir, les concepteurs du projet et les entreprises qui l’ont réalisé ont fait du bon travail, sous la conduite ferme et volontariste d’Albert Michel, président de l’Antre SA. Le Commandeur peut être fier de son grand œuvre.
En prenant possession de son nouvel antre, le Dragon va quant à lui prendre d’un coup du volume – architecturalement, bien sûr, mais aussi économiquement. Les revenus supplémentaires qu’il compte tirer de sa nouvelle patinoire doivent lui permettre de franchir un palier et de concurrencer les grosses écuries du championnat. Le président de Fribourg-Gottéron Hubert Waeber fixe même le titre pour objectif. Qu’importe si le rêve ne devient pas réalité. Les fans attendent d’abord de Sprunger, Bykov et compagnie qu’ils mettent le feu à Saint-Léonard, en présentant un hockey empreint d’émotions et de coups de folie. Dans son nouveau palais de béton et d’acier, c’est en restant lui-même que le Gottéron qu’on aime demeurera le ciment du canton.
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