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De la drogue fabriquée aux Paccots

En 1985, la police fribourgeoise prenait d’assaut le premier laboratoire d’héroïne découvert en Suisse

François Scapula a fait beaucoup d’aveux et a été surnommé Scapu la Balance. © ASL/Police cantonale fribourgeoise
François Scapula a fait beaucoup d’aveux et a été surnommé Scapu la Balance. © ASL/Police cantonale fribourgeoise
Le laboratoire des Paccots était modeste en comparaison avec celui que s’apprêtaient à créer les malfrats, si l’on en croit le matériel ensuite découvert par la police.
Le laboratoire des Paccots était modeste en comparaison avec celui que s’apprêtaient à créer les malfrats, si l’on en croit le matériel ensuite découvert par la police.
Le laboratoire des Paccots était modeste en comparaison avec celui que s’apprêtaient à créer les malfrats, si l’on en croit le matériel ensuite découvert par la police.
Le laboratoire des Paccots était modeste en comparaison avec celui que s’apprêtaient à créer les malfrats, si l’on en croit le matériel ensuite découvert par la police.

Lise-Marie Piller

Publié le 20.07.2020

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Affaires criminelles 3/7 » A l’occasion du centenaire de la Police de sûreté fribourgeoise, La Liberté revient avec son concours sur quelques affaires restées dans les mémoires.

«Ah, cette odeur de fumée», peste intérieurement Laurent Eggertswyler. En cette année 1985, l’inspecteur de 27 ans passe ses journées dans une voiture parquée aux Paccots. Il est en compagnie de son supérieur, le sous-chef de la brigade des stupéfiants Michel Genoud, 34 ans, amateur de cigarettes. Rassurez-vous, en réalité, tous deux s’adorent. Ils surveillent un chalet de la vallée d’à côté avec des jumelles. Leur patience paiera.

Ils réussiront avec leurs collègues un coup de filet phénoménal. Ils arrêteront des truands tentant de ressusciter la French Connection (voir ci-après) et

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