Luigi Carniel, des mains de maître
A 74 ans, l’artisan occupe à Corcelles l’une des dernières forges du canton de Neuchâtel
Vicky Huguelet
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Corps experts (1/5) » Le nez, la bouche, les oreilles, les pieds ou les mains: notre série d’été met en valeur le savoir-faire corporel et exceptionnel de cinq passionnés.
Il a les mêmes outils que Cétautomatix. Mais ses mains n’ont rien à voir avec les grosses paluches du colérique forgeron du village d’Astérix. Il ne se bat pas non plus comme un barbare, à coups de poissons pas frais. A 74 ans, Luigi Carniel fait (sur)vivre l’une des dernières forges du canton de Neuchâtel, située dans le village de Corcelles. Il est également le fondateur de l’Académie neuchâteloise des arts martiaux japonais. «J’aimerais finir ma vie soit dans ma forge, soit sur le tatami», sourit cet infatigable passionné.
De prime abord éloignées l’une de l’autre, ces deux activités sont p