Dallas, ses tours, son ciel éteint
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
Dallas, il fallait bien y faire une halte, à la conquête des fantômes d’Hollywood ou de Washington. Avec ses sept millions d’habitants et quelque, la ville constitue la quatrième aire urbaine des Etats-Unis.
C’est joli, Dallas, on y respire le Texas et la croissance économique. Il y a des fast-foods, comme partout. Des boulevards comme souvent. Et des buildings comme je n’en avais jamais vu.
Oui, à Dallas, on chatouille la panse des étoiles vautrées sur le firmament. Le Bon Dieu a des démangeaisons sur l’omoplate gauche, à quelques traits de crayon du méridien de Greenwich. Alors on érige des gratte-ciel pour lui frotter le dos.
Des tours toujours plus hautes, toujours plus bleues puisqu’elles confisquent les reflets d’un azur qu’on ne devine plus. C’est étrange cette manie de vouloir censurer