Pandémie: qu’on en finisse!

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Les récentes lettres antivaccin publiées sous cette rubrique sont navrantes et irresponsables. Le virus, installé pour longtemps, a déjà fait plus de 5 millions de morts. Ces derniers n’ont pas de noms, ils sont pour beaucoup «les autres». Espérons qu’ils ne deviennent pas papa, maman, grand-maman ou chérie. J’estime que les vaccins, à risques ou non, ont permis à ce jour d’éviter le double de ces décès.

Je ne suis pas provaccin, mais j’ai fait le pas sans conséquences. Il y a des risques, c’est vrai. Mais mieux vaut cobaye que macchabée. Aujourd’hui, on est en guerre et, dans ce cas, on ne devrait plus avoir la liberté de choix. C’est comme un ordre de marche dans la vraie guerre, on y va sans polémiquer. Je respecte le choix de ces sceptiques ou peureux, en espérant qu’ils ne le payent pas par de futurs soins intensifs et décès.

Le problème est que beaucoup de ces adeptes de la prétendue liberté, contaminés, encombrent ensuite les hôpitaux. Ils mettent en danger les autres malades qui risquent de ne plus pouvoir être soignés, ainsi que les infirmières, leurs proches. Ils prolongent la durée du virus, qu’ils alimentent, en étant transmetteurs prioritaires.

L’une de mes proches, non vaccinée, s’est retrouvée atteinte du virus. Hospitalisée, elle en est ressortie handicapée à vie. Alors, si le vaccin est à risques, le virus lui, c’est certain, blesse et tue. Vaccinez-vous, qu’on en finisse!

Claude Rossier,

Vuisternens-devant-Romont