Pierre-Yves Maillard salue l'élection de Guy Parmelin
Election de Guy Parmelin • «C'est la première fois que l'UDC a deux représentants au Conseil fédéral que le parti a lui-même choisis. Cela lui donne des responsabilités plus grandes. Et devrait l'amener à abandonner sa posture de victime», a déclaré le président socialiste du gouvernement vaudois Pierre-Yves Maillard.
ATS
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Le président socialiste du Conseil d'Etat vaudois, qui était présent dans les tribunes, a salué l'élection de l'UDC Guy Parmelin, «un moment important pour le canton». Il est satisfait que Vaud retrouve un siège au Conseil fédéral, «un signe de plus du renforcement du canton».
Pierre-Yves Maillard formule «l'espoir» que Guy Parmelin «soit obligé plus qu'un autre, car c'est sa région», de tenir compte de la réalité de l'arc lémanique «tourné vers une économie exportatrice et innovante». Les dossiers qui arrivent sur la table du Conseil fédéral vont réclamer des «choix clairs», avec notamment la préservation des liens économiques avec l'Union européenne.
Le président du Conseil d'Etat connaît «depuis longtemps» le nouveau conseiller fédéral. Ils ont siégé ensemble au Grand Conseil vaudois. «C'était à l'époque un centriste. Je ne pense pas qu'on perd complètement ses racines politiques», a-t-il relevé. Des trois candidats officiels, il était «le choix le plus favorable».
Avant l'élection, Guy Parmelin, qui préside la commission des affaires sociales et de la santé, avait fait part de son intérêt pour le Département de l'intérieur.
Pour Pierre-Yves Maillard, il serait bien qu'Alain Berset continue les réformes qu'il a mises en chantier. Les prochaines hausses de primes risquent de faire très mal. En même temps, Guy Parmelin, parce qu'il est de droite, aurait peut-être plus de chances de faire passer des mesures énergiques, avance-t-il.
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