Il a traversé la dernière campagne électorale avec l’air las, voire renfrogné d’un grognard que ses galons nationaux - sa présidence de l’Union suisse des arts  et métiers - appellent sur des champs de bataille autrement plus importants que la prairie fribourgeoise. Il a été brillamment réélu pour la troisième fois au Conseil national sans devoir se battre. Maintenant que le troupeau des candidats a rejoint les écuries politiques, reste la possibilité d’un vrai combat des chefs, sous les projecteurs nationaux. Pour Jean-François Rime, qui n’a jamais été qualifié pour un deuxième tour de l’élection au Conseil des Etats malgré deux tentatives, la dernière occasion est là. S’offrira-t-il ce bon plaisir qui, en plus, correspondrait à la volonté de l’UDC suisse