La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

L’élection sans histoire d’un homme ordinaire

Election • Jugé plus fréquentable que Thomas Aeschi ou Norman Gobbi, Guy Parmelin est élu au Conseil fédéral. Le Vaudois succède à Eveline Widmer-Schlumpf. L’Assemblée fédérale donne à l’UDC le 2e siège gouvernemental qu’elle revendiquait depuis huit ans.

Guy Parmelin, un terrien romand au Conseil fédéral
Guy Parmelin, un terrien romand au Conseil fédéral
Guy Parmelin entretient toujours des contacts réguliers avec Max et Mina Weilenmann, son ancienne famille d’accueil lacoise à Altavilla. © Vincent Murith/La Liberté
Guy Parmelin entretient toujours des contacts réguliers avec Max et Mina Weilenmann, son ancienne famille d’accueil lacoise à Altavilla. © Vincent Murith/La Liberté

Christiane Imsand

Publié le 10.12.2015

Temps de lecture estimé : 16 minutes

Le Vaudois Guy Parmelin entrera dans l’histoire comme l’homme qui a rendu à l’UDC le siège gouvernemental perdu lors de l’éviction de Christoph Blocher, il y a huit ans. Faute de conspirateurs, la cabale attendue a tourné court. Une nette majorité s’est dégagée hier en faveur du paysan de Bursins. Au 3e tour de scrutin, il a creusé un écart de 50 voix avec son principal concurrent, le Zougois Thomas Aeschi, tandis que le Tessinois Norman Gobbi faisait de la figuration en raison notamment de son appartenance à la Lega.

L’UDC ne cache pas sa satisfaction. «C’est un retour à la normalité», s’exclame le conseiller national zurichois Roger Köppel, un proche de Christoph Blocher. «Cela nous permet aussi de renforcer notre position en Suisse romande.» La gauche n’est pas mécontente non plus. «L’&e

La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11