Aviation » Des chercheurs de l’Institut Paul Scherrer (PSI) et de l’EPF de Zurich ont calculé comment le trafic aérien pourrait devenir climatiquement neutre d’ici à 2050. Leur conclusion: remplacer le kérosène fossile par du carburant synthétique et durable ne suffira pas. Une réduction du trafic aérien est nécessaire.

Le secteur aérien est à l’origine de 3,5% du réchauffement climatique. Les émissions de gaz affectant le climat lors d’un vol y sont deux à trois fois plus élevées que dans les autres secteurs de transport, a indiqué jeudi le PSI dans un communiqué. Romain Sacchi (PSI) et Viola Becattini (EPFZ) ont tenté de calculer comment l’objectif de neutralité climatique pourrait être atteint dans ce secteur. Ils ont pris en compte, en plus des vols, la production de carburant et l’ensemble des infrastructures.

Résultats: à eux seuls, les nouveaux moteurs, les carburants respectueux du climat et la filtration du CO2 de l’atmosphère pour le stocker en sous-sol ne suffiront pas. Il faudra également réduire le trafic aérien. ATS