On le décrit volontiers comme «un David» contre Goliath, ou comme un nouveau «Winkelried», prêt à se sacrifier pour sauver sa patrie. Depuis septembre dernier, Pierre-Alain Bruchez a abandonné sa paisible vie de retraité, dont il profitait depuis deux mois à peine, pour se lancer corps et âme dans le premier combat politique de sa vie: le référendum contre la loi fédérale sur l’électricité, soumise au peuple le 9 juin prochain.

Se qualifiant lui-même d’introverti, cet ancien économiste de l’Administration fédérale des finances n’a pourtant pas la fibre d’un politicien. «Je n’ai jamais été candidat pour une élection, je n’appartiens à aucun parti. Faire de la politique, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé», confie le Valaisan d’origine.

Mais en tombant sur une visualisation du parc solaire de Grengiols (VS), quelques mois après l’entrée en vigueur du décret «SolarExpress» visant à soutenir les grands projets photovoltaïques alpins, le citoyen d’Hinterf