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«Ce sport n’est pas sain»

Publié le 16.04.2020

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Formule 1 » Un des hauts responsables de McLaren espère que la formule 1 profite de la crise pour changer.

Les conséquences économiques de la crise du coronavirus doivent être un «dernier avertissement» pour la formule 1, a souhaité le team manager principal de McLaren Andreas Seidl hier. La F1 n’est «pas saine et pas durable», a-t-il souligné.

«Je pense que la crise que nous traversons est le dernier avertissement pour un sport qui n’était pas sain et pas durable auparavant et a désormais atteint un point où nous avons besoin de changements drastiques», a déclaré l’Allemand lors d’un point presse virtuel. Des déclarations qui interviennent alors que McLaren appelle à réduire le plafond budgétaire que devront respecter les écuries dès la saison prochaine de 175 à 100 millions de dollars.

S’il ne voit «aucun signe que la F1 puisse ne plus exister l’an prochain», Seidl s’inquiète d’un «risque de perdre des écuries si nous n’agissons pas maintenant». «Si nous prenons les bonnes décisions, la formule 1 pourrait être plus durable à l’avenir et en meilleure santé par rapport à ce qu’elle était ces dernières années, poursuit-il. En fin de compte, cela devrait contribuer à améliorer le sport et le spectacle, ce qui est dans l’intérêt de tous et des fans.»

Par mesure d’économie, la F1 observe actuellement une trêve estivale anticipée et rallongée, et le plafond budgétaire prévu pour 2021 «va être abaissé», a également assuré le président de la FIA Jean Todt. Les neuf premiers GP de 2020 ont été annulés (Australie, Monaco) ou reportés sine die (Bahreïn, Chine, Vietnam, Pays-Bas, Espagne, Azerbaïdjan, Canada). Les manches suivantes, à commencer par la France le 28 juin, sont en sursis. ATS

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