Football » Latéral, piston, chauffeur privé, guide à l’intérieur de l’enceinte ou de la ville, Léo Seydoux brille par sa polyvalence et sa générosité. La tournée de cappuccinos et de jus d’orange? «C’est pour moi», insiste l’hôte. A défaut d’avoir les clés du stade le jour de notre visite, le Fribourgeois a le sens de l’accueil et de la débrouillardise. «Il y a un vieux monsieur qui vit dedans. On m’a dit qu’il pouvait m’ouvrir la porte. Il faut quand même que tu voies à quoi ça ressemble, non?» Il l’appelle et se présente dans un anglais teinté d’un accent qui trahit ses origines. Le vieux monsieur, qui s’avère être le concierge des lieux, débarque à la seconde. Bienvenue au stade olympique d’Anvers qui, 103 ans