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«L’or, ce n’est pas beau. Ça brille trop»

Frédéric Brandenberger, 43 ans, est l’humble cheville ouvrière du Cyclocross de Corbières, où il habite

Frédéric (à gauche) et Max Brandenberger: père et fils sont unis par la même passion du cyclocross. © Charly Rappo
Frédéric (à gauche) et Max Brandenberger: père et fils sont unis par la même passion du cyclocross. © Charly Rappo

Pierre Salinas

Publié le 06.06.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Communes et sport » Paul, «12 ans et des brouettes», porte le maillot de l’un des deux clubs de football de Corbières. Max, «17 ans et des brouettes», fait comme papa: il s’échine sur un vélo de cyclocross et collectionne les podiums. A l’occasion, Paul délaisse le ballon rond et s’invite sur les courses, où il s’improvise «mécano» ou laveur de bécanes.

Il est des virus qui ne nécessitent pas de vaccins. Celui que Frédéric Brandeberger (43 ans) a inoculé à ses deux fils, mais à l’un plus qu’à l’autre, fleure bon la boue, l’humilité et le don de soi. A l’image d’un homme, cheville ouvrière du Cyclocross de Corbières depuis plus d’une décennie, que certaines voix décrivent parfois comme renfrogné, mais qui ne compte jamais ses heures et a le cœur sur la main. Les bénéfices de sa manifestation, dont l’édition 2020 pourrait ne pas avoir lieu, et nul doute que vous en connaissez les raisons, ne sont-ils pas tous reversés à l’Association romande des familles d’enfants atteints d’u

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