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Fribourg n’a plus le temps d’attendre

Dans les années nonante, le marché des capitaux contribuait pour un tiers aux recettes de la prévoyance professionnelle. Charly Rappo-archives
Dans les années nonante, le marché des capitaux contribuait pour un tiers aux recettes de la prévoyance professionnelle. Charly Rappo-archives
Publié le 16.10.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le 29 novembre prochain, la population fribourgeoise doit trancher: faut-il ou non réformer la Caisse de prévoyance du personnel de l’Etat de Fribourg? Malheureusement, la question est mal posée. Au fond, il ne s’agit pas de savoir si cette institution doit être assainie, mais plutôt quand. Et la réponse est claire: c’est aujourd’hui le dernier moment pour passer enfin d’une primauté des prestations (le niveau de la rente est garanti en fonction du salaire) à une primauté des cotisations (les prestations dépendent du rendement du capital épargné) et transférer ainsi le risque de la caisse vers l’assuré.

Ce sacrifice, atténué par des mesures transitoires, est rendu inéluctable par l’allongement de l’espérance de vie (passée en trente ans de 80,8 à 85,6 ans pour les femmes, un peu moins pour

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