Pop et féminisme font bon ménage à en croire la journaliste Morgane Giuliani
Objet de débats entre intellectuelles et militantes féministes, Madonna ou Beyoncé incarnent à leur manière les problématiques raciales, de genre et de classe. Un livre analyse le phénomène.
Roderic Mounir
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Publication » De l’irruption de Madonna «la provocante» sur la scène pop au début des années 1980, à l’avènement des icônes planétaires du XXIe siècle Beyoncé et Taylor Swift, le chemin parcouru est important. Ces trajectoires, jalonnées de scandales et d’acquis arrachés à une industrie patriarcale et majoritairement blanche, ont contribué à forger le «féminisme pop».
Un phénomène qu’analyse Morgane Giuliani, autrice et journaliste spécialiste de pop culture, ex-cheffe de rubrique pour Marie-Claire. Dans Féminismes et musiques, la pop de Madonna à nos jours, elle retrace l’évolution des superstars planétaires, pointant leurs contradictions. Les Spice Girls et leur «Girl Power» ont-elles été un pur produit marketing ou une p