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Placentophagie: Manger son placenta serait bénéfique pour la mère

Dans sa pratique de doula, Audrey Python propose plusieurs services autour de l’utilisation du placenta, notamment sa transformation en gélules à consommer les premiers jours après l’accouchement.

La grande partie des demandes concerne la création de gélules. Le placenta est alors transformé dans les 24 heures, et les gélules sont consommées dans les trois premières semaines de post-partum. © Unsplash
La grande partie des demandes concerne la création de gélules. Le placenta est alors transformé dans les 24 heures, et les gélules sont consommées dans les trois premières semaines de post-partum. © Unsplash

Claire Pasquier

Publié le 06.05.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Faire déshydrater, broyer et mettre en capsules son placenta ou en prélever l’équivalent d’une pièce de deux francs pour le mélanger à des fruits rouges, une banane et du kiwi. L’expérience peut paraître peu ragoûtante. Pourtant, la placentophagie ferait des merveilles. «Le fait d’ingérer son placenta permet de limiter les risques de baby-blues post-partum, cela favorise la montée de lait et une meilleure récupération au niveau de la fatigue. La chute d’hormones est régulée et les saignements sont réduits…» liste Audrey Python. Tout ça, car cet organe – le seul organe éphémère et expulsé après son utilisation – serait riche en hormones, notamment en endorphines, en ocytocine et en fer.

Au congélateur

Doula depuis dix ans (lire ci-dessous), Audrey Python s’intéresse à l’utilité du placenta lors de sa deuxième grossesse. «Pour mon aînée, j’ai accouché en maison de naissance. Quand nous sommes partis, on m’a tendu un sachet avec mon placenta en me disant qu’ils ne le gardaient pas

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