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«On est là pour faire plaisir aux enfants»

Nina a accompagné le chœur d’enfants des Marmousets durant sa colonie en juillet. Mélodie Rossier
Nina a accompagné le chœur d’enfants des Marmousets durant sa colonie en juillet. Mélodie Rossier
Publié le 04.08.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi de ton taf !

Nina Mayer, 23 ans, étudiante en haute école de musique, est partie cet été en colonie avec le chœur d’enfants Les Marmousets dans le canton du Valais.

«A la fin de ma dernière colonie avec les Marmousets, je me rappelle avoir beaucoup pleuré! Je faisais partie du chœur depuis mes 9 ans, c’était comme quitter une famille dans laquelle j’avais grandi. Plus tard, j’ai eu envie de refaire partie de l’aventure en tant que monitrice.

J’aime passer du temps et discuter avec ces enfants: les petits ont une créativité gigantesque et les plus grands adorent les ragots. Au fil du temps, j’ai appris ce qui marche avec eux. Comme j’ai eu la chance d’être à leur place, j’utilise mon expérience personnelle pour créer des activités qui peuvent leur plaire. Ce sont des moments de leur vie qui sont très forts.

Le chœur des Marmousets bénéficie d’un grand héritage familial, cela se ressent. Marie et Vincent Pfister, les directeurs, sont les petits-enfants de la fondatrice, Jane Menétrey-Frossard. Il y a beaucoup de symboles et de traditions. D’une année à l’autre, les activités sont reprises. On pourrait croire que cela déplaît aux enfants… La vérité, c’est que ce sont des classiques incontournables! Les enfants raffolent du souper de classe, de la disco et des mêmes chansons avant de dormir.

Personnellement, ma soirée préférée est celle où on leur fait peur. Une après-midi est réservée au tournoi de la coupe Dame Jane, en mémoire de la fondatrice du chœur. Les équipes s’affrontent en faisant des petits jeux individuellement. Je me souviens de moi-même à leur âge, c’était un vrai honneur de gagner cette coupe!

On s’entend toujours bien entre moniteurs aussi, il y a toujours une super ambiance d’équipe. Cette année, la colonie a dû être écourtée et elle était un peu différente en raison du coronavirus, nous avons pris des précautions. Mais tout s’est bien passé! C’est vraiment génial de pouvoir partir avec un groupe qui se connaît et qui est soudé.» Mélodie Rossier

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