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La Chine et les mauvaises langues

Publié le 17.10.2020

Temps de lecture estimé : 1 minute

Droits de l’homme. La Chine va pouvoir siéger les trois prochaines années au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Cette élection, aux côtés d’autres pays autoritaires comme la Russie, Cuba ou l’Ouzbékistan, a fait bondir les défenseurs des droits humains mardi, la Chine n’étant pas un modèle du genre. Elle en donne la preuve avec sa politique de sinisation des minorités ethniques. Elle mène une campagne de répression sans précédent dans des régions autonomes, principalement au Tibet et au Xinjian.

Depuis plusieurs années, le président Xi Jinping s’est lancé dans la construction d’un grand récit nationaliste dans lequel les autres cultures sont effacées. Et le dirigeant a le bras long quand il s’agit de manier la gomme: le Musée d’histoire de Nantes a été contraint lundi dernier d’annuler son exposition consacrée à Gengis Khan et son Empire mongol, qui aurait fait tache dans l’exercice de réécriture de l’histoire chinoise par Xi Jinping. La direction du musée a préféré arrêt

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