La Liberté

La pauvreté aussi chez nous

Jacky Brandt, Bulle

Publié le 09.02.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

La sobriété ne serait-elle pas une réponse à la pauvreté? Il y a suffisamment d’argent en Suisse pour tout le monde, pas assez en revanche pour ceux qui consomment trop sans s’inquiéter des conséquences d’environ 20 à 30% de gaspillage. Les Suisses trouveraient leur bonheur et une meilleure santé morale et psychique dans une vie plus simple et moins effrénée en se contentant de moins dans les activités de la vie privée ou publique.

Aujourd’hui, plus de 400 000 Suisses vivent en dessous du seuil de pauvreté. Depuis le boom économique des années 1970, l’autorité fédérale ne s’est pas assez préoccupée de la classe moyenne-pauvre, telle celle du monde agricole en France. Ce n’est pas un problème politique, mais de justice sociale. Nos élus de la droite ont évité de se mettre dans la peau des personnes démunies, préférant traiter de sujets matériels. Un meilleur partage des richesses permettrait également de répondre à la précarité. Les Suisses sont en grande partie devenus des enfants gâtés – dans l’un des pays les plus riches du monde – bénéficiant de tout et voulant toujours plus!

La Constitution fédérale ne précise-t-elle pas que la force du pays se mesure au bien-être des plus faibles? Allons-nous attendre de nous engager, voire d’y être obligés? Il faut la sobriété et la générosité de tous et surtout un état d’esprit de nos représentants à Berne ouvert aux moins gâtés. La situation alarmante mérite le concours de toute la population. La votation du 3 mars propose une solution financière durable, aussi dans trente ou quarante ans: le versement bienvenu par solidarité d’un mois supplémentaire de la rente AVS.

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