On ne peut vivre sans respirer, boire ou manger. L’autre priorité est d’être soigné en cas de maladie ou d’accident. Tout le reste vient après! Notre Hôpital cantonal a plus d’un demi-siècle et il accuse vraiment son âge. Bien sûr, le diagnostic, la technologie et les soins ont suivi l’évolution. Par contre l’offre hôtelière, l’organisation des locaux et les accès sont vraiment d’un autre siècle.

N’a-t-on pas empoigné le problème par le faux bout? Plutôt que démanteler plusieurs hôpitaux périphériques, n’eût-il pas été plus sensé de commencer par reconstruire un hôpital central moderne, d’une organisation qui garantisse la sécurité, le confort et qui facilite le travail des professionnels. Et de le compléter par le Samu pour assurer un service médicalisé d’urgence aux régions éloignées. On a plus de chances de s’en sortir d’un infarctus à la cafétéria du Cantonal qu’au sommet de la Berra!

Si l’on retarde le remplacement d’une flotte de transport public ou que l’on reporte la construction d’une route de contournement, personne n’en mourra! Par contre, il est urgent de réaliser en priorité un accès rapide et efficace au futur hôpital et de recapitaliser un fonds pour sa construction. Ce qu’on a estimé possible pour les TPF devrait l’être, sous une forme ou une autre, pour le nouvel hôpital. Voilà la priorité pour notre canton qui possède de belles réserves financières.