Dans le rêve des Aborigènes
La galerie Cathédrale expose de l’art ramené d’Australie par Jean-Paul Buchmann
Adeline Favre
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Fribourg » «Personne ne connaît l’art aborigène. C’est pour ça que c’est intéressant!» débute Jean-Paul Buchmann. Cet ancien professeur parcourt le monde avec son épouse depuis quatre ans: «Ce qui m’intéresse, c’est de comprendre comment le pays fonctionne. Bien sûr, nous allons voir le Taj Mahal, mais c’est ce qui est à côté qui est intéressant.» L’an passé, c’était donc l’Australie. Ils voulaient y rencontrer des Aborigènes. Tâche ardue, comme le couple le découvrira.
«Ils veulent qu’on leur fiche la paix», résume Jean-Paul. Une envie compréhensible au vu de leur histoire depuis la colonisation britannique au XVIIIe siècle: maladies, massacres, «générations volées» d’enfants enlevés à leurs familles et placés dans des orphelinats, des internats ou des familles d’accueil blanches, ostracisation. Le couple a cependant réussi à en rencontrer par l’intermédiaire de la mère aborigène d’un chauffeur de taxi croisé sur place.
Un art éphémèreLe terme «Aborigène» recoupe en r